Bordeaux : le réseau de caméras visant à verbaliser les infractions routières s’étend et se modernise,
(source : journal 20 minutes actualités du 12 décembre 2019).
Souriez, vous êtes traqués à BORDEAUX
Le nouveau centre de vidéoprotection urbaine de la ville de Bordeaux, outil de prévention et la répression de la délinquance, a été officiellement inauguré le 11 décembre 2019 par Monsieur Alain Juppé, alors maire de BORDEAUX, en compagnie de Monsieur Didier Lallement préfet de la Gironde.
L’identification des auteurs d’infractions au Code de la route, comme les excès de vitesse et le stationnement gênant, sur Bordeaux est entendue à quatre nouveaux secteurs (Victoire, centre-ville, Quinconces et Garonne/Bassins à flot). Le dispositif couvrait déjà la gare de Bordeaux Saint-Jean (quai de Paludate) et le secteur de Bordeaux-Maritime.
Les anciens locaux du centre de vidéoprotection urbaine de la ville de Bordeaux ont donc été agrandis et modernisés et les 18 agents, qui s’y relaient désormais, par quatre en continu, surveillent sur 18 écrans. L’affichage est assuré par 162 caméras positionnées dans les rues de la ville de BORDEAUX.
Une caméra pour 2 300 habitants à Bordeaux contre 300 à Nice et 650 à Marseille.
Neuf agents peuvent être mobilisés pour les événements sur lesquels la fréquentation est accrue comme la fête de la musique ou la fête du vin, par exemple.
Monsieur Nicolas Andreotti, directeur de la police municipale de Bordeaux, a expliqué que la nuit les bagarres, les dégradations, les incivilités peuvent être observées et que la journée, seront plutôt concernées les infractions au Code de la route.
Les images sont transférées au centre d’information et de commandement de la police nationale, ce qui donne lieu à des réquisitions judiciaires délivrées à la police nationale. L’objectif est double, les données collectées par les caméras permettent aux agents de constater un délit et d’alerter les effectifs de la police municipale de Bordeaux présentent sur le terrain, elles autorisent aussi aux enquêteurs de visionner a posteriori des images, conservées pendant dix jours, dans le cadre de leurs investigations.