Notre cabinet met en garde, une fois de plus, contre ces tristement célèbres associations et groupuscules ” de tous poils ” qui sont repérables par leur pseudonyme de SOS, SAUVER, PROTEGER, etc., et qui prétendent être capables venir en aide aux automobilistes dont le permis de conduire a été invalidé par décision ministérielle 48 SI.
En réalité, vous n’avez de contact qu’avec un commercial (jamais avec un avocat), qui travaille ainsi en toute illégalité, puisque le courtage en droit est strictement interdit !
Cette personne, peu scrupuleuse, a pour unique objectif, de vous soutirer des sommes exagérées (en moyenne 3.500 €), pour une simple requête en annulation, qui n’est jamais qu’un modeste ” copier-coller “, plus ou moins approximatif, de ce qui circule sur le net. Elle n’hésitera pas d’ailleurs, pour les besoins de son commerce, à vous détourner, avec même une certaine agressivité, des professionnels du droit, que sont les avocats.
Ainsi, ce commercial indélicat prétendra, en particulier, que les référés suspension ne fonctionnent jamais.
La raison de ce discours est simple : ce type de procédure nécessite des compétences particulières, en droit administratif, que seuls certains avocats possèdent. En fait, le référé suspension, qui est l’unique moyen de reconduire rapidement, représente la partie la plus gourmande, en termes de temps à y consacrer ; puisque chaque cas est particulier et doit être analysé avec minutie.
Face à ce travail de l’avocat automobile, qui adapte ses recours, au cas par cas, ces organismes, en raison de leur mode de fonctionnement, aboutissent seulement à réduire vos chances de succès ; notamment, par leur incapacité notoire à répondre à l’argumentation du ministère.
C’est du tout venant, payé à prix d’or, et c’est ce prix excessif (souvent imprécis) qui est pourtant mis en avant pour inciter certains à recourir à ce type de services !
Cette désinformation verbale aboutit à décourager les conducteurs, en difficulté au plan professionnel, qui ne savent plus ce qu’il faut croire ou ne pas croire.
Les cabinets d’avocats présentent cet avantage d’être soumis à une déontologie stricte qui leur impose de fournir des informations sûres, les honoraires varient uniquement en fonction de la localisation et donc du coût de fonctionnement du cabinet.
A l’inverse, les SOS et consorts n’offrent pas la moindre garantie (même s’ils prétendent recourir au service de certains avocats qui seraient donc dans l’illégalité), et sont soumis à aucun contrôle. De plus, lorsqu’en cours de procédure certains souhaitent se tourner vers un avocat, le mal, est bien souvent, devenu irréversible !
Il est donc conseillé d’avoir un seul interlocuteur : l’avocat qui fera le point sur votre situation (service gratuit) et qui suivra, en personne, votre dossier jusqu’à son terme. C’est en particulier, à l’issu de cette première analyse, que les chances de succès du référé (qui autorise la conduite dès sa notification, c’est-à-dire entre 10 et 45 jours) sont déterminées et des explications utiles, à votre décision de poursuivre ou non, vous sont alors données.
Notre conseil, pour votre sécurité et votre tranquillité, est de ne jamais payer quoi que ce soit à personne autre qu’un avocat ou un cabinet d’avocat.