• Avocat permis de conduire
  • Intervention sur tout le territoire français, y compris DOM (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Ile de la Réunion)
  • Contact

Avocat permis de conduire à Bordeaux - Maître Guilhaume
Maître Georges Guilhaume

  • Accueil
  • Le Cabinet
    • Nos atouts
      • Maître Guilhaume avocat permis de conduire
      • Interventions sur tout le territoire, DOM compris
      • Expertise dans les procédures administratives et pénales
      • Des résultats
    • Plan d’action du Cabinet
    • Avocat Expert du Permis de Conduire
  • Informez-vous
    • Permis de conduire
      • Les types de permis
      • Le permis probatoire
      • Barème du permis de conduire
    • Perte de points / Perte de permis
      • Récupération de points sur son permis
        • Stages
        • Associations et autres groupements
      • Retrait du permis de conduire
      • Infractions au code de la route
  • Honoraires du Cabinet
  • Actualités
  • Questions Fréquentes
  • Contact



Permis blanc, de retour ?

Posté le 22 juin. 2009
par Maître Guilhaume

Le 22 juin 2009, les médias ont largement commenté un arrêt du Conseil d’Etat du 13 mars 2009 en faisant mention du “Permis Blanc”.

Toutefois, après analyse, nous pouvons affirmer, comme nous l’avons fait devant la presse télévisuelle, qu’il ne s’agit pas là d’une nouvelle jurisprudence, ni de la résurrection du permis blanc.

En effet, la notion de permis blanc était du domaine pénal et n’existe plus. Seulement, “en matière de contravention au code de la route, le juge de police, ou le juge de proximité selon le cas, peut toujours ordonner l’aménagement de la peine de suspension du permis de conduire“. (cf. Réponse ministérielle JO 9 juin 2004).

Quant au juge administratif, il n’a aucun pouvoir de modulation. Il lui appartient seulement de se prononcer sur la légalité de la décision ministérielle 48 SI et donc d’annuler ou de confirmer chaque perte de points.

Toutefois, il a été attribué à ce magistrat le pouvoir de suspendre cette même décision 48 SI et donc, le pouvoir d’autoriser la conduite automobile, malgré un capital de points officiellement nul ; et ce, dans l’attente du jugement en annulation.

Il ne s’agit pas là d’une nouveauté ; depuis plusieurs années, nous accompagnons nos différents recours en annulation, d’une demande en suspension. Et, quelquefois, le juge des référés ordonne cette suspension.

Une telle mesure ne peut toutefois être automatique !

En réalité, la suspension est liée à l’urgence de la situation, qui doit être appréciée à deux niveaux:

  • d’une part, le demandeur doit apporter la preuve que l’invalidation de son permis constitue une «atteinte grave et immédiate » à l’exerce de sa profession (c’est le cas général : taxis, représentants de commerce, chauffeurs-livreurs, artisans ou même curés de campagne…) ou à ses conditions de vie.
  • d’autre part, il doit convaincre le juge des référés que son comportement routier présente aucun risque « pour les autres usagers de la route, comme pour lui-même ».

Ainsi, les chances de succès diffèrent selon le degré de gravité des infractions relevées (perte unitaire de 6 points ou perte unitaire d’un ou de deux points ; avec, entre ces deux extrêmes, un aléa).

Chaque cas est particulier et chaque juge des référés appréhende la notion de sécurité routière, selon sa sensibilité.

Quant au Conseil d’Etat, il ne fait que fournir des orientations ; il ne crée pas la règle !

De sorte, que le 13 mars 2009, la Haute assemblée a confirmé la tendance jurisprudentielle actuelle : un conducteur qui a perdu 12 points, à suite de 11 infractions (donc mathématiquement, avec 10 fois 1 point et une fois 2 points) est regardé comme non dangereux.

La vision médiatique générale est fausse : le Conseil d’Etat n’abandonne pas, par sa décision du 13 mars 2009, ce second critère.
Pourtant, la suspension de la décision ministérielle, dans l’attente du jugement, pourrait, selon nous, devenir la règle. Dans ces conditions, seul le conducteur, qui n’aurait pas gain de cause devant le tribunal, serait ainsi condamné à réussir les épreuves du permis de conduire, après six mois ou un an d’attente (selon le cas). Dans ces conditions, la peine serait simplement retardée, nul ne risquerait d’être lésé et l’intérêt général resterait protégé.

Bien évidemment, la réunion de ces deux éléments ne suffit pas ; encore faut-il convaincre le juge de l’existence, à minima, d’un moyen d’annulation sérieux !

En résumé, le permis blanc n’existe plus, cependant, la peine de suspension du permis de conduire reste aménageable.

 

Partagez ce contenu

Contactez le Cabinet

Votre permis de conduire a été annulé, par décision ministérielle 48 SI ?

Remédier, de toute urgence, à ce grave problème et récupérer rapidement votre permis de conduire, c’est notre métier !

Contactez-nous

Rechercher sur le site


Derniers articles

  • Délit de fuite
  • Avocat Droit routier Bordeaux
  • Points et véhicule sans permis
  • téléphone au volant
  • justificatif de domicile

Cabinet CJJF Isocrate

Maître Georges Guilhaume
13 Rue Odilon Redon
33000 Bordeaux
Tél. 05.57.81.73.40 / 06.07.86.65.22

Contactez le Cabinet

Rechercher sur le site


L’APPLICATION JUDICIEUSE ET LEGALE, PAR VOTRE AVOCAT, DES TEXTES ET DE LA JURISPRUDENCE NE DOIT, EN AUCUNE MANIERE, CONSTITUER UNE INCITATION A LA CONDUITE DANGEREUSE OU, AU NON-RESPECT DU CODE DE LA ROUTE.

Mais, le meilleur des conducteurs n’est plus aujourd’hui à l’abri d’une faute d’inattention ou d’un piège de la rue, surtout en région parisienne, ni d’une rapide hémorragie de points !

Loi informatique et libertés : Le Client est informé que L’Avocat met en œuvre des traitements de données à caractère personnel afin de lui permettre d’assurer la gestion, la facturation, le suivi des dossiers de ses clients et la prospection. Ces données sont nécessaires à la bonne gestion des clients. Leur usage est exclusivement interne ; elles ne sont pas accessibles par voie électronique externe.
Le cabinet ne conserve les données que pour la durée nécessaire aux opérations pour lesquelles elles ont été collectées ainsi que dans le respect de la règlementation en vigueur. A cet égard, les données des clients sont conservées pendant la durée des relations contractuelles augmentée de 3 ans à des fins d’animation et prospection, sans préjudice des obligations de conservation ou des délais de prescription. En matière de prévention du blanchiment et du financement du terrorisme, les données sont conservées 5 ans après la fin des relations avec le cabinet. En matière de comptabilité, elles sont conservées 10 ans à compter de la clôture de l’exercice comptable. Les données des prospects sont conservées pendant une durée de 3 ans si aucune participation ou inscription aux événements du cabinet n’a eu lieu (à adapter ou compléter).
Attention : en cas de transfert de données vers un pays tiers à l’Union européenne ou une organisation internationale, conformément à l’article 13.1 f) du RGPD, le cabinet garantit l’existence ou la référence aux garanties appropriées (clauses-types de protection des données, codes de conduite approuvés, etc.) et les moyens d’en obtenir une copie ou l’endroit où elles ont été mises à disposition.

Conformément à la loi Informatique et libertés, les personnes physiques disposent d’un droit d’accès aux données les concernant, de rectification, d’interrogation, d’opposition pour motif légitime et à la prospection à l’adresse électronique suivante : g.guilhaume@yahoo.fr accompagné d’une copie d’un titre d’identité signé.


Mentions Légales / Crédits